Avides de pouvoir
Il a dégagé son regard,
Épilé ses sourcils trop noirs,
Pour poursuivre un chemin tracé
Sans fautes, dit-il culotté.
Et toi l'épouse gentillotte,
Tu te caches, tu t'enveloppes,
Dans un ballet bien orchestré
De mensonges mal ficelés.
La France ne sait plus que penser,
Marre de toujours trop payer,
Pour engraisser tous ces salauds
Ministres, députés, présidents, c'est trop.
Ils jurent toujours droit dans les yeux
Et dans leurs bottes de sept lieues,
Se disent poursuivis d'injustices
Persécutés, diffamés pour leur vice.
L'oseille, le blé, c'est leur came,
Au point d'en perdre leur âme,
Le pouvoir au bout de leurs doigts
Deviennent aveugles, sans foi ni loi.
Écrit par Vivi